Avant propos…

La restauration est aussi ancienne que la création artistique et fût réalisée le plus souvent par les artistes eux-même. A partir du XVIIIème siècle, elle se distingue et évolue vers un métier à part entière. Depuis la naissance du rentoilage et de la transposition au XVIIIème siècle, bien des innovations scientifiques sont venues améliorer les tâtonnements des ateliers.

Depuis cette époque et l’apparition de l’inventaire général du Patrimoine, chaque objet culturel d’importance fait l’objet d’une étude précise et d’une classification au cas par cas. Pour les autres, la question de leur préservation se pose au même titre que les œuvres majeures et le respect du restaurateur se doit d’être identique.

Mon approche en tant que restauratrice face à l’objet d’art est de même nature, que ce dernier provienne d’une collection muséale ou qu’il soit issu d’un héritage familial ou simplement oeuvre empreinte d’une valeur sentimentale.

Toutes les interventions se font avec l’accord du propriétaire dans un souci constant de stabilité des matériaux entre eux et dans le temps, réversibilité des produits, et lisibilité esthétique de l’œuvre.

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